Quand je me réveille lors de matins de brume
Et perçois, filtrant, quelques rayons de lune
J’aime à m’imprégner de cette douce atmosphère
Qui n’existe qu’en ces belles minutes éphémères
Et chaque once de vie semble encore endormie
Emmitouflée dans une vieille mélancolie
Apaisée par la lueur des fins cristaux
Qui couvrent l’herbe froide et le bord des ruisseaux
Et au coeur de ce havre de tranquillité
S’éveillent en mon être des troubles incontrôlés
Qui forment dans la masse de mes rêves encore frais
Un monde dans lequel à tomber je me plais
Alors mes pas m’entrainent au milieu des prés
Je danse les pieds nus, caressant la rosée
Et le parfum des fleurs suffit à mon bonheur
J’oublie pour quelques heures tous mes maux, mes malheurs
Je suis là et j’embrasse ces matins de brume
Entre la nuit et le jour, cette étrange écume
Remplie de magie, de mystères et d’espoir
Fragile équilibre de lumière et de noir
Lorsque mes poumons se délectent de cet air
A l’empreinte qui souvent me rappelle l’hiver
Je me sens à nouveau mêlé à la Terre
Et quitte enfin le sentier si délétère
Alors mes bras enlacent l’un de ces grands pins
Dont l’écorce vibre si gentiment sous la main
Et le son de la sève m’enracine dans ce rêve
Un vent de joie se lève et mes tourments s’achèvent
Enfin mes yeux se perdent dans ces grands lacs blancs
Où se trouve en chaque goutte un miroir d’argent
A la vue des sirènes mon âme redevient reine
Et ces minutes sereines calment l’ennui et la haine
Quand le soleil efface ces matins de brume
Quand le doux voile s’envole, que toute la terre fume
Je songe quelque fois à tout abandonner
Et rejoindre dans le ciel ces vapeurs sacrées
5. Matins de Brume - La paix
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Added on 2 May 2019
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Lyrics :
Quand je me réveille lors de matins de brume
Et perçois, filtrant, quelques rayons de lune
J’aime à m’imprégner de cette douce atmosphère
Qui n’existe qu’en ces belles minutes éphémères
Et chaque once de vie semble encore endormie
Emmitouflée dans une vieille mélancolie
Apaisée par la lueur des fins cristaux
Qui couvrent l’herbe froide et le bord des ruisseaux
Et au coeur de ce havre de tranquillité
S’éveillent en mon être des troubles incontrôlés
Qui forment dans la masse de mes rêves encore frais
Un monde dans lequel à tomber je me plais
Alors mes pas m’entrainent au milieu des prés
Je danse les pieds nus, caressant la rosée
Et le parfum des fleurs suffit à mon bonheur
J’oublie pour quelques heures tous mes maux, mes malheurs
Je suis là et j’embrasse ces matins de brume
Entre la nuit et le jour, cette étrange écume
Remplie de magie, de mystères et d’espoir
Fragile équilibre de lumière et de noir
Lorsque mes poumons se délectent de cet air
A l’empreinte qui souvent me rappelle l’hiver
Je me sens à nouveau mêlé à la Terre
Et quitte enfin le sentier si délétère
Alors mes bras enlacent l’un de ces grands pins
Dont l’écorce vibre si gentiment sous la main
Et le son de la sève m’enracine dans ce rêve
Un vent de joie se lève et mes tourments s’achèvent
Enfin mes yeux se perdent dans ces grands lacs blancs
Où se trouve en chaque goutte un miroir d’argent
A la vue des sirènes mon âme redevient reine
Et ces minutes sereines calment l’ennui et la haine
Quand le soleil efface ces matins de brume
Quand le doux voile s’envole, que toute la terre fume
Je songe quelque fois à tout abandonner
Et rejoindre dans le ciel ces vapeurs sacrées
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